Haïti Renaitra! – Un bonheur de bas en haut
- Par Jean Willer Marius Aspirant Ministre du Bonheur des Haïtiens.Â
Été 1986 à Thomazeau dans l’Ouest de notre belle république, une forte odeur de gaz se répandait dans toute la ville. Les plus intrépides épongeaient même le précieux liquide pour faire fonctionner leurs lampions.
Les personnes informées parlent de l’or du Nord, de l’iridium du sud, du cuivre de la grand-anse et du pétrole de l’ouest. Jamais pays n’aura été aussi riche, le seul problème c’est que la richesse est enfouie, cachée aux simples d’esprit qui ne pensent qu’à voler des sous alors que l’abondance attend. La richesse est cachée et il faudra creuser d’abord ses méninges pour décider d’un plan sur les dix ans de la décennie du bonheur haïtien pour l’exploitation digne de ce sous-sol ultra riche.
C’est un fait que la technicité fera défaut. On pourrait sélectionner les jeunes les plus brillants de nos universités pour être formés ailleurs, d’aucuns diraient en Afrique, Haïti Renaîtra propose de les envoyer à la pointe de la technologie.
Après que Jovenel aura trouvé justice, que parrain et filii auront été mis derrière les barreaux pour crime transnational, on pourra organiser des élections potables et élire celui qui obtient le plus grand nombre de votes puisque de toute évidence les ennemis jurés d’Haïti ne permettront pas l’établissement d’un triumvirat capable de réconcilier le pays et partir sur de nouvelles bases.
L’enjeu c’est que ce président ne doit pas avoir peur que sa tête tombe, car il devra lancer des appels d’offres aux pays généralement quelconques qui disposent de la capacité pour exploiter ce sous-sol encore sain. Plusieurs pays au lieu d’un seul, chacun en ce qui le concerne, exploiteront les diverses mines dont regorge Haïti. Il y en aura assez pour tout le monde : les États-Unis, le Canada, la Chine, la Russie et même la France (on en profiterait pour que restitution soit faite).
Ces milliards générés seraient transformés en universités, hôpitaux, route, autoroute d’électricité. Haïti devra faire venir dès travailleurs étrangers, car la main-d’œuvre locale ne sera pas suffisante. Le président et ses ministres n’auront pas besoin de voler pour se mettre à l’abri, car ce sont tous les Haïtiens qui seront à l’abri. Ils n’auront pas besoin de s’acheter des condos en Amérique du Nord puisque ces compagnies auront la charge de construire des villes suivant les modèles tant convoité dans le grand monde. Ainsi en une seule journée l’haïtien, comblé de bonheur et auréolé d’une intense joie de vivre, pourrait déjeuner à Caracas, passer de Saint-Pétesbourg à New York en faisant un détour par Paris pour se rendre à Beijing et enfin aller se reposer dans un hôtel luxueux de Gatineau.
Cet élu doit bénéficier d’une légitimité à toute épreuve, pour renégocier valablement l’avenir de son pays et clouer le bec aux anciens voleurs qui ne manqueront pas de se transformer en donneurs de leçons.
Et si ce n’est assez de les exploiter toutes en même temps, que l’on fonctionne par tranches de trois ans, avec une puissance à la fois. Cependant, draguer le sous-sol haïtien de partout et en même temps pourrait soulever quelques défis que les scientifiques se donneront pour mission de surmonter.
Haïti Renaîtra ne tarira pas de vous mettre sur des pistes, l’avenir d’Haïti dépendra de la provenance de son futur dirigeant.
ISSN 2564-1689 Réseau HEMÂ