Pourquoi Réseau HEM Africa Pourquoi ABIDJAN


présentation par Réseau HEM Canada


L’Afrique de plus en plus proche d’Haïti. Plus qu’un appel du cœur, des racines profondes traduites en rythme, en poésie, en culture, ce pourquoi nous avons adopté le slogan : Nous sommes colorés. Mais, plus qu’un slogan ce sont des liens historiques qui rassemblent le monde malgré les apparences. Un monde en profonde mutation. Reformuler son rendez-vous dans le but d’éviter les erreurs du passé : le commerce esclavagiste comme crime contre l’humanité. Réseau HEM Africa sera témoin de ce monde égalitaire qui se reconstruit sur de nouvelles valeurs, comme on dit au Québec-Canada par la loi 143…, bastion démocratique qui a vu naître le médium Réseau HEM, un monde qui offre l’accès à l’égalité comme nouvel axe de partage. C’est d’ailleurs notre réalité.

Une réalité qui trouve son application dans la nouvelle mouvance américaine représentée par le président Obama. Trouve son reflet à travers la présence historique en ce jour même, du président américain au Ghana. Ancien port d’attache du mouvement esclavagiste en Afrique, voisin immédiat de la Côte d’Ivoire. Une réalité à haute valeur dans le symbolisme. Un rendez-vous qui se dissocie aucunement d’Haïti, l’autre port de réception qui a fait les frais de richesses occidentales. Cette Haïti faiseur de liberté. D’identité aussi, d’où les Kréyols et leur littérature proactive. Réseau HEM Africa confirme, An’nougou Diankaminilé ou nous sommes colorés.

Réseau HEM Africa est donc notre porte d’entrée numérique qui permettra à l’Afrique de s’exprimer directement. Plus qu’un simple portail d’information dont les ficelles gérées ailleurs. Réseau HEM Africa propose une connectivité pour évincer les barrières du risque, de l’instabilité. Nous amorçons ainsi donc un espace d’apprentissage inclusif de cinq ans. S’adapter, se communiquer pleinement, se mettre à niveau. Cet apprentissage sera aussi un axe dynamique et interactif de positivisme. Les ambitions sont la valorisation, la valorisation et la valorisation. Ce sera notre boussole d’objectivité, respectant nos critères de rigueur dans le métier d’informateur. Nous ne serons ni ternis, ni indifférents, An’nougou Diankaminilé, nous sommes colorés.


Réseau HEM Africa parle. L’Afrique étant langue, diversité, expression, etc. nous avons choisi le Bambara et le Français comme axe principal de départ. Sans pour autant nier ou repousser l’existentialisme en terme de richesse dialectique, de l’Est à l’Ouest, du Sud au Nord. Le Bambara est un coup de cœur.

Pourquoi Abidjan Côte d’Ivoire ? Précisons, nous avons cherché cette porte d’entrée, Abidjan était disponible. Disponible par ceux qui nous ont voulu nous informer, disponible par ceux qui ont voulu nous accueillir, disponible pour ce qui est de richesse culturelle africaine. Côte d’Ivoire pour ce qui est aussi, la base des Go de Kotéba que nous avions eu le privilège d’apprécier au Festival Nuits d’Afriques à Montréal. Si l’Afrique peut être Go de Kotéba, il y a bien sûre les Gumboots de l’Afrique du Sud aussi, cette énergie sur scène. Ce sera un point de départ significatif pour Réseau HEM Africa. Les Mandingues sont entre autres un aspect encore vivant dans cette histoire du passé soulevé plus haut. Nous sommes donc tout de Go, soit la Côte d’Ivoire, pour sa capacité à transformer collectivement cette énergie et à la retransmettre, même à ceux qui dans leur culture, l’ignoraient.

Nous aurons donc besoin de la connaissance du booting des infatigables Gumboots, de la haute voltige des Go de Kotéba, de la force des Mandingues, user parfois de contorsion malienne pour traverser les passes glissantes et enjamber les embuches de cet héritage africain. Harmoniser! Réseau HEM Africa réitère : An’nougou Diankaminilé, nous sommes colorés.

Réseau HEM Africa est une entité autonome, de rédaction indépendante. Le Canada sera évidement un élément influent dans notre évolution, son ouverture à la coopération et ses communautés africaines sont des richesses d’enseignement. L’Amérique le sera autant pour son histoire évolutive qui surprend, c’était autrefois le sport, la musique, le cinéma, c’est aujourd’hui la politique. Haïti le sera aussi car, malgré la complexité post esclavagiste dont a hérité ce pays, Il aura vécu un élan nécessaire aux valeurs africaines, un besoin identitaire. Il a aussi exporté en Afrique, on compte Coupé Cloué, Tabou Combo, le mouvement Dahomey…

Nous voulons de ce fait, saluer Afrique Tribune qui en 2002, percevait Réseau HEM comme étant le magazine des Haïtiens du Canada. C’était effectivement une de nos perspectives, Réseau HEM Ayiti est une réalité. Nous réalisons ici notre engagement inscrit dans la bannière défilante de bas de page, nous pénétrons l’Afrique aujourd’hui.

Notre pari se résume ainsi : cinq ans pour se mettre à niveau, se valoriser et se développer. Un nom s’inscrira pour ce faire : Catherine Fiankan Bokonga. Au plaisir… ! Editor/11-07-09


cet article fait partie des archives de Réseau HEM Africa qui se trouvent à l’adresse www.reseauhe-archives.xyz